Qu’est-ce que c’est que le double éthérique
Daniel Kemp : Oui, qu’est-ce que c’est que le double éthérique. Normalement, quand je fais des conférences qui sont d’une relative hauteur, soit au niveau du sujet, soit au niveau de l’énergie, il n’y a pas beaucoup de gens.
Alors ce soir, je demande à ceux de la tribune de monter toutes les chaises en haut et de finir de déménager le reste des chaises de l’ancienne salle. Ainsi ça donne une idée un peu pour certains.
L’homme, d’autres l’ont dit, je l’ai dit souvent, n’est pas de la merde et il y a énormément d’individus qui souvent, se culpabilisent, se sentent coupables de faire certaines choses.
L’être humain est responsable de ses actes, mais n’est pas coupable de ses actes, pour la simple raison qu’il ne sait pas exactement ce qu’il fait.
Comme là on a un technicien audio qui fait de la réverbération, voyez, parce qu’il ne sait pas exactement ce qu’il fait, mais ça va venir, ça va venir. [Rires]
Et, voyez, c’est venu.
L’homme a une raison d’être sur le plan planétaire et l’homme/ Bouddha avait prétendu que l’homme était assujetti à la souffrance :
- la naissance était souffrance,
- la vie était souffrance,
- la mort était souffrance,
et le pire c’est que l’être humain était assujetti à une mécanicité de réincarnation, selon Bouddha.
Alors en plus de mourir en souffrant, tu te réincarnais en souffrant, tu revivais ; ensuite il y a une loi de cause et d’effet, d’action-réaction ce qui n’est pas la même chose, reconnue par d’autres traditions théologiques, comme la tradition catholique entre autres, le karma ; si tu fais le bien, tu recevras le bien, si tu fais le mal, tu recevras le mal.
L’histoire ne dit pas quand, mais effectivement, c’est conséquentiellement et écologiquement plausible de penser que la loi du karma gère les relations entre l’homme,
- entre l’homme et l’homme,
- entre l’homme et les évènements.
Si l’homme vit, meurt, va dans un monde de la mort appelé le Nirvana,
- appelé le Ciel,
- appelé comme on voudra
et par la suite se réincarne, et la tradition catholique a enseigné la réincarnation jusqu’à Vatican II.
Dans l’Ancien testament comme dans le Nouveau testament, lorsque l’on demande par exemple à Jean qui il est, s’il est Elie, on parle du principe même de la réincarnation.
L’Eglise catholique a été plus intelligente que les traditions indo-européennes, en interdisant l’enseignement.
D’ailleurs, c’est Jean XXIII qui l’a interdit en interdisant l’enseignement de la réincarnation, parce que la majorité des peuples comme les Japonais aussi, tous ceux qui croyaient à la réincarnation se disaient
“À quoi bon évoluer dans cette vie-ci, je vis ça, puis dans la prochaine vie ».
Alors en interdisant l’enseignement de la réincarnation, les humains avaient, finissaient par avoir conscience qu’ils avaient une vie et que c’était dans cette vie-ci qu’ils devaient faire quelque chose, d’où l’intelligence d’interdire l’enseignement de la réincarnation, dans un peuple qui n’est pas prêt.
Et si le vécu de l’humain et les traditions ésotériques souvent parlent de l’âge d’or de l’humanité et celle dans laquelle, vers laquelle on se dirige après l’âge d’or, c’est l’âge d’argent, là où les énergies intelligentes commencent à quitter le contact de notre planète.
Il y a, par la suite, l’âge d’airin, là où l’énergie intelligente ne touche presque plus l’homme et par la suite, il y a l’âge de fer où l’humanité est laissée à elle-même et l’âge de fer est l’apocalypse et on retourne dans l’âge d’or.
Bon ça devient stupide.
- Ça va bien,
- ça va moins bien,
- ça va pas tellement bien,
- ça mal en sacre bleu.
- Ça va bien,
- ça va pas tellement bien,
- ça va pas bien,
- ça va mal en maudit.
C’est l’évolution de notre humanité. Le principe même de la réincarnation est un peu le même phénomène. L’être humain meurt, vit _meurt, vit _ meurt vit, jusqu’à quoi?
Parce que la question que l’être humain ne doit jamais se poser : A quoi ça sert d’évoluer ?
Il n’a jamais été se poser cette question-là. Il ne pourra y répondre immédiatement.
Il n’aura pas, de toute façon, s’il a une réponse, il ne pourra peut-être pas la supporter.
Y a-t-il un moyen pour échapper au monde de la mort, parce que si l’être humain se réincarne, c’est que l’être humain a quitté le plan matériel sans avoir encore la faculté de conscience, d’instantanéité ou énergétique de pouvoir fuir le monde de la mort.
Lorsque l’on fuit le monde de la mort, on fuit le monde de la vie.
On est là, on n’est plus assujetti à perdre la vie pour aller dans le monde de la mort pour aller dans le ciel.
Dans certaines théologies…, une théologie, qu’est-ce que c’est ?
C’est la transcription, dans le domaine de l’homme, de la perception des choses cosmiques, vues par un être humain émotif.
Les théologies sont tous émotives et évidemment, parce qu’elles sont émotives, elles vont être assujetties à la croyance,
- à la foi,
- à l’espoir,
- à la certitude aveugle qu’on ne se trompe.
Exemple : un jour, j’ai annoncé publiquement que Dieu était un noir et ça a fait frémir bien des gens.
Bon. Sauf les noirs. [Rires].
Lorsque l’homme vit une théologie, il détermine à quoi devrait ressembler Dieu.
Dieu est un être, il a déjà été un être de colère et de vengeance, à l’époque où les rois étaient des rois de colère et de vengeance avec des armées types pour protéger les peuples élus et c’était l’homme qui décidait qu’il était, lui, le peuple élu : c’est pourquoi il y avait plusieurs peuples élus et plusieurs Dieux.
Plus l’évolution de l’homme s’est faite, plus l’évolution de ces Dieux s’est faite, jusqu’au jour où l’homme considérait que c’était préférable que Dieu ne soit pas de colère ni de vengeance, mais plutôt d’amour et de pardon, alors les Dieux sont devenus des Dieux d’amour et de pardon.
A travers l’évolution de ces dieux, jamais l’humain ne comprend la raison de sa présence sur la planète.
Certaines théologies vont dire que l’homme est là pour servir.
L’homme réel n’est pas là pour servir, il est là pour accomplir et ce n’est pas la même chose.
Le Nazaréen a accompli, il n’a pas servi.
Comment arriver à faire en sorte que l’homme de chair,
- d’os,
- de sang,
- de viscères,
- de psychologie,
- de peur,
- de crainte,
- d’angoisse,
- de désirs,
- de joies passagères,
- de recherches de bonheur,
puisse un jour être quelque chose, ne plus être assujetti à cette mécanicité ascensionnelle de l’évolution de notre humanité.
Dans la théologie catholique romaine, vous mourez, vous gagnez le Ciel, vous allez rejoindre à jamais ceux que vous avez connus et c’est vrai.
Vous mourez, vous gagnez le plan morontiel ( on va y revenir ).
Quand vous êtes dans le plan morontiel, si votre corps physique est suffisamment convenable, on peut vous réanimer et vous ramener à la vie, votre âme traverse le plan morontiel, elle va gagner le monde de la mort : le Ciel.
Le Nazaréen faisait une différence majeure entre le Ciel et les Cieux.
Le Ciel, c’est là où il y a des gens qui meurent, vont.
Le Ciel, c’est là d’où venait le Nazaréen et c’est là où il est retourné.
Lorsque le Nazaréen ou lorsque l’on enseigne que le Ciel, maintenant les portes sont ouvertes, que l’homme peut maintenant gagner le royaume des Cieux:
- Ça ne veut pas dire qu’à partir de cet instant, l’humain pouvait maintenant aller dans le Ciel. Non.
- Ça voulait dire que l’humain pouvait maintenant sortir du Ciel.
L’humain est aujourd’hui est dans monde de la mort et transcender le monde de la mort pour aller dans l’au-delà, dans le monde de la mort dans les Cieux et le premier palier des Cieux porte un nom Québécois :
- plan supramental,
- l’énergie supramentale,
- l’intelligence active,
- l’esprit pur non coloré par l’émotion de l’homme,
votre esprit,
- la chose qui contient l’intelligence qui vous a construit,
- la chose qui sait pourquoi l’homme est ici,
- la chose qui sait pourquoi vous êtes ici et entre l’esprit et l’homme,
- l’homme terrestrifié,
- l’homme planétarisé.
il y a un problème : l’ÂME.
L’âme, c’est un véhicule mémoriel qui se relie à des archétypes, c’est-à-dire qui se relie à de l’instruction donnée par l’esprit, l’âme explique émotivement les choses, l’âme va conserver l’ego, l’orgueil et les souffrances assujetties à l’homme.