Question : Il y a quelqu’un qui m’expliquait, juste avant, tantôt, avant de monter, qu’il fait beaucoup de courses, et qu’avant une course importante de 25, 30 miles, il va manger beaucoup de potage de carottes, des choses de même, pour que son organisme soit vibrant de carbone, pour (appeler?) le mur psychologique où un moment donné, tu tombes en hypoglycémie, donc on voit la souplesse finalement que le mental peut donner à… comment ton corps est obligé d’obéir, finalement, à un moment donné.
DK : Ben ça, regarde, tu as des maladies qui sont traitées avec des placebos. “C’est quoi ça ?” C’est une petite pilule jaune là, c’est écrit “valium” dessus mais ce n’est rien que du sucre. La personne prend ça, ben maudit qu’elle se sent bien. Et ça, on a beaucoup de médecines, de médecins qui vont prescrire des placebos pour commencer, et si ça ne fonctionne pas, ben là, ils vont aller lentement, des médecins qui ne sont pas trop médecins-pilules là, qui vont commencer avec du sucre.
Et certaines personnes, ben on ne leur dit pas parce que quand elles découvrent, “Ben crime, ben ça m’a coûté 15 pièces pour acheter une boîte de sucre !”, tu sais. Oui mais ça t’as coûté 15 dollars pour te guérir. Mais ça, tu ne le verras pas, sur la boîte de sucre que tu t’es fait fourrer. Mais si on t’avait vendu du sucre, tu aurais chialé autant, ce sont des pilules que tu voulais. Alors, effectivement, le plan psychologique, lorsqu’il accepte quelque chose, il transmet, il le permet, mais ce qui arrive, c’est que le plan psychologique se permet tout.
C’est lui qui évolue, c’est tout. C’est qu’il faut qu’il soit heureux, c’est tout. C’est lui qu’il faut qu’il mange parce qu’il n’aime pas souffrir la faim, c’est tout. C’est lui qui veut de la boisson au début, c’est lui qui veut se droguer, c’est lui qui s’habille, c’est le corps psychologique. C’est ça qui est le problème, c’est qu’il peut tout. Pouvant tout, et étant un peu fou ─ parce que le corps psychologique, votre psychologie, ce n’est pas fort─ quand vous voulez aimer quelqu’un, vous pouvez l’aimer mais quand vous voulez lui dire, vous n’êtes pas capable, trouvez-vous ça intelligent ?
Bon. Quand vous haïssez quelqu’un, vous n’êtes pas capable de lui dire ce qui se passe. On ne peut pas dire que c’est tout à fait coordonné. L’homme est extrêmement intelligent, le seul handicap, c’est que l’homme se refuse de l’accepter. L’homme préfère faire des erreurs, ne pas risquer d’en faire parce qu’un moment donné, à force d’en faire, tu finis par penser que tu ne vaux rien. C’est sûr que celui qui ne fait rien ne fait pas d’erreur, aucun problème. Ceux-là, on les enterre et on n’en parle plus. Puis ceux qui font des erreurs, ben au moins ils restent dans l’histoire et ils permettent de servir de bases et de piliers aux autres qui vont suivre, ils risquent de ne pas recommencer les erreurs.